FR/Prabhupada 0259 - Aimer Krishna: Difference between revisions

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Quelqu'un peut-il dire parmi cette assemblée qu'il n'est pas le serviteur de quelqu'un ou de quelque chose? Il doit l'être, parce que c'est sa position constitutionnelle. Mais la difficulté est qu'en servant nos sens, il n'y a pas de solution au problème, aux misères. Pour le moment, je peux me satisfaire d'avoir pris cet intoxicant, et sous le charme de cette intoxication je pense que "je ne suis le serviteur de personne. Je suis libre", mais c'est artificiel. Dès que l'hallucination est partie, il arrive au même point, à nouveau serviteur. Encore une fois serviteur. Donc, c'est notre position. Mais pourquoi cette lutte est là? Je suis forcé de servir, mais je ne veux pas servir. Quel est l'ajustement? L'ajustement est la conscience de Krishna, si vous devenez serviteur de Krishna, alors, votre aspiration à devenir maître, et en même temps votre aspiration à la liberté, sont immédiatement atteintes. Tout comme ici, vous verrez une image d'Arjuna et Krishna. Krishna est le Seigneur Suprême. Arjuna est une entité vivante, un être vivant, un être humain, mais il aime Krishna comme un ami. Et en échange de son amour amical, Krishna est devenu son conducteur, son serviteur. De même, si chacun de nous, nous devenons rétablis sur la plate-forme transcendantale de l'amour de Krishna, alors notre aspiration de maîtrise sera accomplie. Ce n'est pas connue à l'heure actuelle, mais si nous sommes d'accord pour servir Krishna, alors peu à peu, nous verrons que Krishna nous sert. C'est une question de réalisation. Mais si nous voulons sortir de ce service envers ce monde matériel, envers les sens, alors nous devons transférer notre attitude de service vers Krishna. C'est ce qu'on appelle la conscience de Krishna.
Quelqu'un peut-il dire parmi cette assemblée qu'il n'est pas le serviteur de quelqu'un ou de quelque chose ? Il doit l'être, parce que c'est sa position constitutionnelle. Mais la difficulté est qu'en servant nos sens, il n'y a pas de solution au problème, aux misères. Pour le moment, je peux me satisfaire d'avoir pris cet intoxicant, et sous le charme de cette intoxication je pense que je ne suis le serviteur de personne, que je suis libre, mais c'est artificiel. Dès que l'hallucination est partie, il arrive au même point, à nouveau serviteur. Encore une fois serviteur. Donc, c'est notre position.


:kāmādīnāṁ kati na katidhā pālitā durnideśās
Mais pourquoi cette lutte est là ? Je suis forcé de servir, mais je ne veux pas servir. Quel est l'ajustement ? L'ajustement est la conscience de Kṛṣṇa. Si vous devenez serviteur de Kṛṣṇa, alors votre aspiration à devenir maître et en même temps votre aspiration à la liberté, sont immédiatement atteintes. Tout comme ici, vous voyez une image d'Arjuna et Kṛṣṇa. Kṛṣṇa est le Seigneur Suprême. Arjuna est une entité vivante, un être vivant, un être humain, mais il aime Kṛṣṇa comme un ami. En échange de son amour amical, Kṛṣṇa est devenu son conducteur, son serviteur. De même, si chacun de nous est rétabli sur la plate-forme transcendantale de l'amour de Kṛṣṇa, alors notre aspiration de maîtrise sera accomplie. Cela n'est pas connu à l'heure actuelle, mais si nous sommes d'accord de servir Kṛṣṇa, alors peu à peu, nous verrons que Kṛṣṇa nous sert. C'est une question de réalisation. Mais si nous voulons sortir de ce service envers ce monde matériel, envers les sens, alors nous devons transférer notre attitude de service vers Kṛṣṇa. C'est ce qu'on appelle la conscience de Kṛṣṇa.
:teṣāṁ mayi na karuṇā jātā na trapā nopaśāntiḥ
:sāmpratam aham labdha-buddhis
:tvām āyātaḥ niyuṅkṣvātma-dāsye


Un dévot prie Krishna comme ça: "Depuis longtemps, dans ma vie, j'ai servi mes sens." Kāmādīnām. Kâma signifie sens, le désir. "Alors que je n'aurais même pas dû le faire, encore, sous l'assujettissement de mon désir, je l'ai fait." On doit le faire. Quand on est un esclave ou un serviteur, alors on est forcé de faire quelque chose qu'on n'aime pas. On est forcé. Donc, ici, de dévot en admettant que "j'ai fait, dicté par mon désir, quelque chose que je n'aurais pas dû faire, mais je l'ai fait ". Très bien, vous l'avez fait, vous êtes au service de vos sens. C'est bon. "Mais la difficulté est que tesam karuna na jata na trapa nopaśāntih. J'ai tellement servi, mais je trouve qu'ils ne sont pas satisfaits. Ils ne sont pas satisfaits. C'est mon problème. Les sens ne sont pas satisfaits et j'en suis convaincu, les sens ne sont assez aimables pour me donner du relief, la pension du service. C'est ma position. " Si j'avais vu que, plutôt si nous avions senti cela, "J'ai servi tant d'années mes sens, maintenant mes sens sont satisfaits ..." Non, ils ne sont pas satisfaits. Assujettir encore. Assujettir encore. "Je suis très ..." Bien sûr, c'est très naturel, mais je peut divulguer, ci-joint, que certains de mes élèves ont dit que leur mère, d'un âge avancé, elle allait se marier. Il suffit de voir. Elle a des enfants adultes. Et quelqu'un se plaint que sa grand-mère s'est également marié. Pourquoi? Il suffit de voir. A soixante-cinq ans, à cinquante ans, les sens sont encore si forts, qu'elle est assujettie: "Oui, vous devez le faire."
:''kāmādīnāṁ kati na katidhā pālitā durnideśās''
:''teṣāṁ mayi na karuṇā jātā na trapā nopaśāntiḥ''
:''sāmpratam aham labdha-buddhis''
:''tvām āyātaḥ niyuṅkṣvātma-dāsye''
 
Un dévot prie Kṛṣṇa comme suit : « Depuis longtemps, dans ma vie, j'ai servi mes sens. » ''Kāmādīnām''. ''Kāma'' signifie sens, convoitise. « Alors que je n'aurais même pas dû le faire, sous l'assujettissement de mon désir, je l'ai fait. » On doit le faire ; quand on est un esclave ou un serviteur, on est forcé de faire quelque chose qu'on n'aime pas. On est forcé. Ici, le dévot admet que « je l'ai fait, dicté par mon désir, quelque chose que je n'aurais pas dû faire, mais je l'ai fait. » Très bien, vous l'avez fait, vous êtes au service de vos sens. C'est en ordre.
 
Mais la difficulté est que ''teṣāṁ karuṇā na jātā na trapā nopaśāntiḥ''. « J'ai tellement servi, mais je trouve qu'ils ne sont pas satisfaits. Ils ne sont pas satisfaits. C'est mon problème. Les sens ne sont pas satisfaits et moi non plus. De surcroît les sens n’ont pas l’amabilité de me donner du soulagement, une pension pour le service. Telle est ma situation. J’ai pensé plus tôt qu’après tant d'années au service de mes sens, ils seraient satisfaits ... Non, ils ne sont pas satisfaits ; ils exigent encore, toujours des exigences. »
 
Bien sûr, c'est très naturel, et je peux divulguer ici que certains de mes étudiants ont dit que leur mère, d'un âge avancé, allait se marier. Voyez-vous ça ! Elle a des enfants adultes. Et quelqu'un se plaint que sa grand-mère s'est également mariée. Pourquoi ? Il suffit de voir. A soixante-quinze ans, à cinquante ans, les sens sont encore si forts, qu'elle est assujettie : « Oui, vous devez le faire. »
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Latest revision as of 17:14, 19 December 2018



Lecture -- Seattle, September 27, 1968

Quelqu'un peut-il dire parmi cette assemblée qu'il n'est pas le serviteur de quelqu'un ou de quelque chose ? Il doit l'être, parce que c'est sa position constitutionnelle. Mais la difficulté est qu'en servant nos sens, il n'y a pas de solution au problème, aux misères. Pour le moment, je peux me satisfaire d'avoir pris cet intoxicant, et sous le charme de cette intoxication je pense que je ne suis le serviteur de personne, que je suis libre, mais c'est artificiel. Dès que l'hallucination est partie, il arrive au même point, à nouveau serviteur. Encore une fois serviteur. Donc, c'est notre position.

Mais pourquoi cette lutte est là ? Je suis forcé de servir, mais je ne veux pas servir. Quel est l'ajustement ? L'ajustement est la conscience de Kṛṣṇa. Si vous devenez serviteur de Kṛṣṇa, alors votre aspiration à devenir maître et en même temps votre aspiration à la liberté, sont immédiatement atteintes. Tout comme ici, vous voyez une image d'Arjuna et Kṛṣṇa. Kṛṣṇa est le Seigneur Suprême. Arjuna est une entité vivante, un être vivant, un être humain, mais il aime Kṛṣṇa comme un ami. En échange de son amour amical, Kṛṣṇa est devenu son conducteur, son serviteur. De même, si chacun de nous est rétabli sur la plate-forme transcendantale de l'amour de Kṛṣṇa, alors notre aspiration de maîtrise sera accomplie. Cela n'est pas connu à l'heure actuelle, mais si nous sommes d'accord de servir Kṛṣṇa, alors peu à peu, nous verrons que Kṛṣṇa nous sert. C'est une question de réalisation. Mais si nous voulons sortir de ce service envers ce monde matériel, envers les sens, alors nous devons transférer notre attitude de service vers Kṛṣṇa. C'est ce qu'on appelle la conscience de Kṛṣṇa.

kāmādīnāṁ kati na katidhā pālitā durnideśās
teṣāṁ mayi na karuṇā jātā na trapā nopaśāntiḥ
sāmpratam aham labdha-buddhis
tvām āyātaḥ niyuṅkṣvātma-dāsye

Un dévot prie Kṛṣṇa comme suit : « Depuis longtemps, dans ma vie, j'ai servi mes sens. » Kāmādīnām. Kāma signifie sens, convoitise. « Alors que je n'aurais même pas dû le faire, sous l'assujettissement de mon désir, je l'ai fait. » On doit le faire ; quand on est un esclave ou un serviteur, on est forcé de faire quelque chose qu'on n'aime pas. On est forcé. Ici, le dévot admet que « je l'ai fait, dicté par mon désir, quelque chose que je n'aurais pas dû faire, mais je l'ai fait. » Très bien, vous l'avez fait, vous êtes au service de vos sens. C'est en ordre.

Mais la difficulté est que teṣāṁ karuṇā na jātā na trapā nopaśāntiḥ. « J'ai tellement servi, mais je trouve qu'ils ne sont pas satisfaits. Ils ne sont pas satisfaits. C'est mon problème. Les sens ne sont pas satisfaits et moi non plus. De surcroît les sens n’ont pas l’amabilité de me donner du soulagement, une pension pour le service. Telle est ma situation. J’ai pensé plus tôt qu’après tant d'années au service de mes sens, ils seraient satisfaits ... Non, ils ne sont pas satisfaits ; ils exigent encore, toujours des exigences. »

Bien sûr, c'est très naturel, et je peux divulguer ici que certains de mes étudiants ont dit que leur mère, d'un âge avancé, allait se marier. Voyez-vous ça ! Elle a des enfants adultes. Et quelqu'un se plaint que sa grand-mère s'est également mariée. Pourquoi ? Il suffit de voir. A soixante-quinze ans, à cinquante ans, les sens sont encore si forts, qu'elle est assujettie : « Oui, vous devez le faire. »