FR/Prabhupada 1062 - Nous avons tendance à vouloir contrôler la nature matérielle: Difference between revisions

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{{youtube_right|dUNonnye1zk|Nous avons tendance à vouloir contrôler la nature matérielle<br />- Prabhupāda 1062}}
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Nous sommes dans l'erreur. Lorsque nous voyons les merveilles qui se produisent dans l'univers, nous devrions savoir que, derrière toutes ces manifestations prodigieuses, il existe un contrôleur. Rien ne peut être manifesté sans être soumis à un contrôle. Il est puéril de ne pas tenir compte du contrôleur. Ainsi, une belle voiture, qui va très vite, avec un très bon moteur, roule dans la rue. Un enfant peut se dire: "Comment cette voiture roule-t-elle, sans l'aide d'un cheval ou de quelque chose qui la tire ?" Mais un homme sain d'esprit, un homme plus âgé, lui, sait que, bien qu'il y ait un moteur dans la voiture, celle-ci ne peut se déplacer sans conducteur. Le moteur d'une voiture, ou une centrale électrique ... Nous vivons à l'âge des machines, mais nous devons toujours nous appeler que, derrière la machine, derrière cette machine qui fonctionne si bien, il y a un conducteur. Ainsi, le Seigneur suprême est le conducteur, adhyakṣa. Il est la Personne suprême sous la direction de qui tout opère. Les jīva, les êtres vivants, quant à eux, sont reconnus par le Seigneur dans la Bhagavad-gītā, comme nous l'apprendrons dans les derniers chapitres, ils sont partie intégrante du Seigneur suprême. Mamaivāṁśo jīva-bhūtaḥ ([[Vanisource:BG 15.7|BG 15.7]]). Aṁśa veut dire "partie intégrante". De même qu'une particule d'or, elle aussi, est de l'or, de même qu'une goutte d'eau de l'Océan, elle aussi, est salée, de même, nous les êtres vivants, parce que nous sommes parties intégrantes du suprême Souverain, īśvara, Bhagavān, le Seigneur, Śrī Kṛṣṇa, nous avons qualitativement toutes les qualités du Seigneur suprême en quantité minuscule. Parce que nous sommes un minuscule īśvara, un īśvara subordonné, nous aussi, nous essayons de dominer. Nous essayons de dominer la nature. De nos jours, on essaie de maîtriser l'espace. On essaie de mettre en orbite des planètes artificielles. Ainsi, cette tendance à dominer, à créer, est présente, parce que, mêmes si nous sommes partiels, nous avons cete tendance à vouloir dominer. Mais nous devons savoir que cette tendance ne suffit pas. Nous avons tendance à vouloir dominer la nature matérielle, à vouloir régner sur la nature matérielle, mais nous ne sommes pas le suprême Souverain. Tout cela est expliqué dans la Bhagavad-gītā.
En fait, nous sommes dans l'erreur. Lorsque nous voyons les merveilles qui se produisent dans l'univers, nous devrions comprendre que ces manifestations prodigieuses sont régies par un pouvoir souverain. Rien ne peut être manifesté sans être soumis à un contrôle. Il est puéril d'ignorer qu'il existe un pouvoir auquel tout est soumis. Ainsi, prenons une belle voiture, très rapide, avec un moteur très performant, qui passe dans la rue. Un enfant peut se dire : "Comment cette voiture roule-t-elle, sans l'aide d'un cheval ou de quelque chose qui la tire ?" Mais un homme sensé, quelqu'un de plus âgé, lui, sait que, bien qu'il y ait un moteur dans la voiture, celle-ci ne peut se déplacer sans conducteur. Le moteur d'une voiture, ou une centrale électrique ... Nous vivons à l'âge des machines, ainsi, nous devons toujours nous rappeler que, derrière la machine, pour que la machine, si étonnante soit-elle, puisse fonctionner, il faut un pilote. Ainsi, le Seigneur suprême est le pilote, adhyakṣa. Il est la Personne suprême sous la direction de qui tout opère. La Bhagavad-gītā enseigne comment les jīva, les êtres vivants, peuvent approcher le Seigneur. Comme nous l'apprendrons dans les derniers chapitres, ils sont des parties intégrantes du Seigneur suprême. Mamaivāṁśo jīva-bhūtaḥ ([[FR/BG 15.7|BG 15.7]]). Aṁśa veut dire "partie intégrante". De même qu'une particule d'or, elle aussi, est de l'or, de même qu'une goutte d'eau de l'Océan, elle aussi, est salée, de même nous, les êtres vivants, parce que nous sommes des parties intégrantes du suprême Souverain, īśvara, Bhagavān, le Seigneur, Śrī Kṛṣṇa, nous avons toutes les qualités du Seigneur suprême en quantité minuscule. Parce que nous sommes un minuscule īśvara, un īśvara subordonné, nous aussi, nous essayons de dominer. Nous essayons de dominer la nature. De nos jours, on essaie de maîtriser l'espace. On essaie de mettre en orbite des planètes artificielles. Ainsi, cette tendance à dominer, à créer, est présente, parce que, mêmes si nous sommes partiels, nous avons cette tendance à vouloir dominer. Mais nous devons savoir que cette tendance ne suffit pas (pour faire de nous des maîtres suprêmes). Nous avons tendance à vouloir dominer la nature matérielle, à vouloir régner sur la nature matérielle, mais nous ne sommes pas le suprême Souverain. Tout cela est expliqué dans la Bhagavad-gītā.


Ensuite, qu'est-ce que la nature matérielle ? La nature matérielle aussi est expliquée. La Bhagavad-gītā explique que la nature, la nature matérielle, est la prakṛti inférieure. La prakṛti inférieure, et il est expliqué que les êtres vivants font partie de la prakṛti supérieure. Prakṛti veut dire ce qui est régi, ce qui est sous le contrôle ... En fait, le sens originel de prakṛti est "femme" ou "femelle". De même que le mari contrôle les activités de sa femme, de même, la prakṛti est subordonnée, dominée. Le Seigneur, Dieu, la Personne suprême, est celui qui domine, et la prakṛti, aussi bien les êtres vivants que la nature matérielle, qui sont des prakṛtis différentes, toutes sont soumises au pouvoir du Souverain suprême. Donc, selon la Bhagavad-gītā, les êtres vivants, bien qu'ils soient partie intégrante du Seigneur suprême, sont considérés comme prakṛti. Cela est clairement indiqué au chapitre 7 de la Bhagavad-gītā, apareyam itas tu viddhi aparā ([[Vanisource:BG 7.5|BG 7.5]]). Cette nature matérielle est aparā iyam. Itas tu, et au-delà de cette nature matérielle, il existe une autre prakṛti. Et quelle est cette prakṛti? Jīva-bhūta, les êtres vivants.
Ensuite, qu'est-ce que la nature matérielle? La nature matérielle aussi est expliquée. D'après la Bhagavad-gītā, la nature matérielle est la prakṛti inférieure. Les êtres vivants, eux, forment la prakṛti supérieure. Prakṛti veut dire ce qui est régi, ce qui est soumis ... En fait, le sens originel de prakṛti est "femme" ou "femelle". De même que le mari contrôle les activités de sa femme, de même la prakṛti est subordonnée, dominée. Le Seigneur, Dieu, la Personne suprême, est celui qui domine, et la prakṛti, aussi bien les êtres vivants que la nature matérielle, qui sont des prakṛtis différentes, toutes sont soumises au pouvoir du Souverain suprême. Donc, selon la Bhagavad-gītā, les êtres vivants, bien qu'ils soient des parties intégrantes du Seigneur suprême, sont considérés comme prakṛti. Cela est clairement indiqué au chapitre 7 de la Bhagavad-gītā : apareyam itas tu viddhi aparā ([[FR/BG 7.5|BG 7.5]]). Cette nature matérielle est aparā iyam. Itas tu, et au-delà de cette nature matérielle, il existe une autre prakṛti. Et quelle est cette prakṛti? Jīva-bhūta, les êtres vivants.


Cette prakṛti est constituée de trois qualités: le mode de la vertu, le mode de la passion et le mode de l'ignorance. Et, au-delà de ces modes, de ces trois modes différants, c'est-à-dire la vertu, la passion et l'ignorance, il y a le temps éternel. Il existe un temps éternel. Et, par la combinaison des ces trois modes de la nature, et sous le contrôle, dans le cadre du temps éternel, les actions se développent. Il y a donc les actions, que l'on appelle karma. Ces actions sont effectuées depuis un temps immémorial et nous subissons ou nous profitons des fruits de nos actions.
Cette prakṛti est constituée de trois qualités: le mode de la vertu, le mode de la passion et le mode de l'ignorance. Et, au-delà de ces modes, de ces trois modes distincts, c'est-à-dire la vertu, la passion et l'ignorance, il y a le temps éternel. Il existe un temps éternel. Et, par la combinaison des ces trois modes de la nature, sous le contrôle du temps éternel, les activités se développent. Il y a donc les activités , que l'on appelle karma. Ces activités sont effectuées depuis un temps immémorial et nous souffrons ou nous jouissons de leurs fruits.
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Latest revision as of 16:47, 17 September 2020



660219-20 - Lecture BG Introduction - New York

En fait, nous sommes dans l'erreur. Lorsque nous voyons les merveilles qui se produisent dans l'univers, nous devrions comprendre que ces manifestations prodigieuses sont régies par un pouvoir souverain. Rien ne peut être manifesté sans être soumis à un contrôle. Il est puéril d'ignorer qu'il existe un pouvoir auquel tout est soumis. Ainsi, prenons une belle voiture, très rapide, avec un moteur très performant, qui passe dans la rue. Un enfant peut se dire : "Comment cette voiture roule-t-elle, sans l'aide d'un cheval ou de quelque chose qui la tire ?" Mais un homme sensé, quelqu'un de plus âgé, lui, sait que, bien qu'il y ait un moteur dans la voiture, celle-ci ne peut se déplacer sans conducteur. Le moteur d'une voiture, ou une centrale électrique ... Nous vivons à l'âge des machines, ainsi, nous devons toujours nous rappeler que, derrière la machine, pour que la machine, si étonnante soit-elle, puisse fonctionner, il faut un pilote. Ainsi, le Seigneur suprême est le pilote, adhyakṣa. Il est la Personne suprême sous la direction de qui tout opère. La Bhagavad-gītā enseigne comment les jīva, les êtres vivants, peuvent approcher le Seigneur. Comme nous l'apprendrons dans les derniers chapitres, ils sont des parties intégrantes du Seigneur suprême. Mamaivāṁśo jīva-bhūtaḥ (BG 15.7). Aṁśa veut dire "partie intégrante". De même qu'une particule d'or, elle aussi, est de l'or, de même qu'une goutte d'eau de l'Océan, elle aussi, est salée, de même nous, les êtres vivants, parce que nous sommes des parties intégrantes du suprême Souverain, īśvara, Bhagavān, le Seigneur, Śrī Kṛṣṇa, nous avons toutes les qualités du Seigneur suprême en quantité minuscule. Parce que nous sommes un minuscule īśvara, un īśvara subordonné, nous aussi, nous essayons de dominer. Nous essayons de dominer la nature. De nos jours, on essaie de maîtriser l'espace. On essaie de mettre en orbite des planètes artificielles. Ainsi, cette tendance à dominer, à créer, est présente, parce que, mêmes si nous sommes partiels, nous avons cette tendance à vouloir dominer. Mais nous devons savoir que cette tendance ne suffit pas (pour faire de nous des maîtres suprêmes). Nous avons tendance à vouloir dominer la nature matérielle, à vouloir régner sur la nature matérielle, mais nous ne sommes pas le suprême Souverain. Tout cela est expliqué dans la Bhagavad-gītā.

Ensuite, qu'est-ce que la nature matérielle? La nature matérielle aussi est expliquée. D'après la Bhagavad-gītā, la nature matérielle est la prakṛti inférieure. Les êtres vivants, eux, forment la prakṛti supérieure. Prakṛti veut dire ce qui est régi, ce qui est soumis ... En fait, le sens originel de prakṛti est "femme" ou "femelle". De même que le mari contrôle les activités de sa femme, de même la prakṛti est subordonnée, dominée. Le Seigneur, Dieu, la Personne suprême, est celui qui domine, et la prakṛti, aussi bien les êtres vivants que la nature matérielle, qui sont des prakṛtis différentes, toutes sont soumises au pouvoir du Souverain suprême. Donc, selon la Bhagavad-gītā, les êtres vivants, bien qu'ils soient des parties intégrantes du Seigneur suprême, sont considérés comme prakṛti. Cela est clairement indiqué au chapitre 7 de la Bhagavad-gītā : apareyam itas tu viddhi aparā (BG 7.5). Cette nature matérielle est aparā iyam. Itas tu, et au-delà de cette nature matérielle, il existe une autre prakṛti. Et quelle est cette prakṛti? Jīva-bhūta, les êtres vivants.

Cette prakṛti est constituée de trois qualités: le mode de la vertu, le mode de la passion et le mode de l'ignorance. Et, au-delà de ces modes, de ces trois modes distincts, c'est-à-dire la vertu, la passion et l'ignorance, il y a le temps éternel. Il existe un temps éternel. Et, par la combinaison des ces trois modes de la nature, sous le contrôle du temps éternel, les activités se développent. Il y a donc les activités , que l'on appelle karma. Ces activités sont effectuées depuis un temps immémorial et nous souffrons ou nous jouissons de leurs fruits.