FR/Prabhupada 0234 - Devenir un dévot est la plus haute qualification



Lecture on BG 2.4-5 -- London, August 5, 1973

Ainsi Prahlāda Mahārāja ... Nṛsiṁhadeva proposa à Prahlāda Mahārāja : « Maintenant, tu peux demander une bénédiction de ton choix. » Prahlāda Mahārāja répondit : « Mon Seigneur, nous sommes des matérialistes. Je suis né d'un père absolument matérialiste. Donc, puisque je suis né d'un père matérialiste, je le suis aussi. Et Vous, la Personnalité Suprême de Dieu, vous vous proposez de me donner une bénédiction. Je peux Vous demander n'importe quelle bénédiction ; je le sais. Mais quelle est donc l'utilité de cela ? Pourquoi devrais-je vous demander une bénédiction ? J'ai vu mon père qui matériellement était si puissant que même les demi-dieux, Indra, Candra, Varuna étaient menacés par ses yeux rouges. Il a gagné le contrôle de l'univers. Il était si puissant — la richesse, l'opulence, le pouvoir, la réputation, tout au complet —, mais vous y avez mis fin en une seconde. Alors pourquoi me proposez-Vous une telle bénédiction ? Que dois-je faire avec ? Si je prends cette bénédiction et que je deviens imbu de ma personne, que je fasse tout à Votre encontre, vous pourriez y mettre fin en une seconde. Alors ayez l’amabilité de ne pas m'offrir une telle bénédiction, une telle opulence matérielle. Mieux vaut me donner la bénédiction d'être engagé au service de Votre serviteur ; je veux que cette bénédiction. Donnez-moi Votre bénédiction afin que je puisse être engagé dans le service de votre serviteur, pas directement votre serviteur. »

Après de nombreuses prières, après l'apaisement du Seigneur qui était très en colère il a demandé : « Mon cher Seigneur, puis-je vous demander une autre bénédiction ; mon père était Votre ennemi très déterminé et ce fut la cause de sa mort ; je Vous demande de bien vouloir l'excuser et lui donner la libération » — C'est ça un fils vaiṣṇava, il n'a rien demandé pour lui-même. Bien qu'il savait que son père était le plus grand des ennemis, il demande quand même la bénédiction que ce pauvre homme puisse être libéré. Alors Seigneur Nṛsiṁhadeva a garanti, a dit : « Mon cher Prahlāda, non seulement ton père, mais le père de ton père, son père, et ce jusqu'à quatorze générations, sont tous libérés parce que tu es né dans cette famille. »

Donc, toute personne qui est devenue un vaiṣṇava, un dévot du Seigneur, rend le plus grand service à sa famille. Parce qu'en relation avec lui — son père, sa mère, n'importe qui — ils seront libérés. Tout comme nous avons l'expérience que si une personne meurt prématurément pendant la guerre, sa famille est prise en charge par le gouvernement. De même, devenir un dévot est la plus grande qualification ; il a tout. Yatra yogeśvaro hariḥ yatra dhanur-dharaḥ pārthaḥ (BG 18.78) — Quand il y a Kṛṣṇa et quand il y a un dévot, toutes les victoires, toutes les gloires sont là ; cela est garanti.